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Textes patriotiques
Notre nouvelle Marseillaise
Petite prière


samedi 22 décembre 2007

Pour l'instauration des franchises médicales

Les franchises médicales sont indispensables au bon fonctionnement des rouages économiques de la société française. Vous le savez tous déjà, mais pour le plaisir, je vais évoquer quelques arguments en faveur de leur instauration.

Tout d'abord, les personnes à petits revenus et santé précaire en seront les plus affectées, d'où un double effet: leurs budgets, déjà fragiles, seront encore plus mis en péril, et selon la stratégie que j'ai déjà évoquée plusieurs fois, les angoissses qui en résulteront les conduiront soit à un fatalisme et un repli sur soi, soit à des accès de colère impuisante qui alimenteront les tensions sociales et nous permettront de réprimer encore plus et de continuer le fichage de ceux qui furent autrefois des citoyens et ne sont plus désormais que des porte-monnaie à vider encore plus. Si ces personne malades et fragiles sont entourées de famille et voisins ayant le sens de la solidarité, ceux-ci les aideront et prendront à leur charge une partie des dépenses qu l'Etat assurait jusqu'ici, et ce en développant ce sens si monothéïste de la charité privée envers les plus faibles au lieu de militer politiquement pour la remise au goût du jour de notre si dépassée "fraternité" nationale.

Ensuite, ces franchises nous permettent de continuer à culpabiliser les patients en leur faisant croire que c'est de leur faute si la sécurité sociale est en déficit: ils oublieront progressivement qu'autrefois même les grandes entreprises cotisaient à cette caisse de solidarité nationale, avant le temps béni des exonérations de charges. Arrêtons-nous quelques instants et souvenons-nous du si magnifique hold-up linguisique que nous avons réussi: transformer le mot "cotisations" en "charges" ! Je ne sais toujours pas si je dois pleurer d'émotions devant un tel coup de génie ou hurler de rire en voyant à quel point ce glissement de sens a été facile à faire !

Pour terminer ce petit exposé incomplet, souvenons-nous que cette mise en faillite progressive de la bientôt défunte sécurité sociale oblige chaque personne un tant soit peu raisonnable à se tourner vers les mutuelles privées pour obtenir une couverture minimum, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir, vu les profits que nous pouvons réaliser par la distorsion que nous allons bientôt créer entre le montant des cotisations et celui des remboursements. Je reviendrais une autre fois sur le sujet des mutuelles médicales.

Je me dois cependant de terminer sur une note un peu plus inquiète: ne relachons pas nos efforts pour éloigner des oreilles du grand public les propositions de taxes sur les mouvements de capitaux. Cette taxation immonde sur notre argent à nous permettrait de sortir la sécurité sociale de l'impasse dans laquelle nous avons réussi à la coincer après des années de combat des gouvernements de droite comme de gauche contre les quelques irréductibles partisans de la solidarité nationale.

NON

À LA TAXATION DE NOS CAPITAUX

OUI

À L'ASPHYXIE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

jeudi 13 décembre 2007

Il faut accentuer les inégalités sociales

Si nous accentuons les inégalités sociales, les classes les plus populaires vont se retouver aux abois. Un travailleur qui se retrouve sur le carreau peut réagir de plusieurs façons possibles: il va accepter n'importe quel travail à n'importe quel salaire, dans n'importe quelles conditions: il va courber l'échine, ce qui est pour nous la situation idéale. Ou alors, il va s'enfermer sur lui-même, se sentir diminué, ce qui nous permet d'ancrer encore plus dans les esprits que le travail est la valeur fondamentale sur laquelle nous voulons que les Français axent leur vie: si on n'a pas de travail, on n'est plus rien. Nous avons presque réussi à faire passer notre message: pas grand monde n'a encore réagi pour rectifier et dire que ce n'est pas d'un travail dont les gens on besoin, mais d'argent pour vivre, et que le travail n'est qu'un moyen d'obtenir les revenus nécessaires à la vie dans notre monde moderne.

Les travailleurs les plus énergiques risquent, une fois qu'ils auront réalisé que plus jamais ils ne retrouveront un travail décent, de s'indigner et de se pencher sur le mode de fonctionnement économique de notre société. Alors arrive un moment clé: celui de la radicalisation politique. Ces chômeurs ou travailleurs pauvres vont devenir extrêmement virulents et se lancer dans un activisme violent qui va nous donner des arguments pour intervenir avec la plus grande sévérité. Un petit coup de pub médiatique sur la hausse de l'insécurité et nous obtiendrons, à la demande des Français eux-même, des lois d'un esprit plus repressif que celle de la législation sans audace dans laquelle nous baignons actuellement.

POUSSONS LES SYNDICATS

À LA

RADICALISATION !

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vendredi 7 décembre 2007

Tous doivent payer la redevance !

Il faut faire payer la redevance audiovisuelle à tout le monde, y compris et surtout aux personnes agées à petit revenu et aux RMIstes. Cette taxe supplémentaire ne fera qu'accroitre leurs difficultés financières, ce qui aura un impact moral indéniable, et aidera à briser ce reste de leurs résistances qui les empêche d'apprécier pleinement tout le bien que nous fait notre Président bien ai-mé Nicolas Sarkozy.

Ensuite, bien entendu, une grande partie de ces personnes va essayer de frauder et de mentir: il se passera la même chose que pour le code de la route: tolérance zéro ! Ces inutiles de la société comprendront alors qui est le plus fort, qui mène le jeu et qui décide de tout: c'est nous et ce n'est pas eux ! Ils ne veulent pas payer, et bien alors ils seront contrôlés, verbalisés, on leur mettra des amendes, et leurs difficultés financières n'en seront que plus grande: pour nous, le bénéfice est immense, car ils seront alors trop occupés à régler leurs problèmes avec le Trésor Publique pour prêter attention à l'entreprise de desctruction massive que nous menons contre eux.

Nous pourrions craindre que certaines de ces personnes décident de se passer de télévision et de ne plus regarder les journaux télévisés: mais non, c'est impossible, ils sont trop intoxiqués par toutes ces images vues et ces commentaires entendues, trop abrutis par la pub et les jeux télévisés pour pouvoir s'en passer. Alors, nous aurons l'immense jouissance de les voir payer, vider leurs dernières économies pour s'offrir un ultime lavage de cerveau !

NOUS VOUS FERONS AIMER

NOTRE TÉLÉ !

mardi 4 décembre 2007

Il n'y a pas assez de clandestins en France

-"Quoi" ? allez-vous vous exclamer, "mais quelle idée étrange !". Soyons décomplexés, et regardons la réalité en face: qui pouvons-nous accuser de piller la France ? Les immigrés clandestins, bien sûr, qui raflent les allocations destinées aux français de souche.. Qui travaille au noir, et empêche nos ouvriers à nous de trouver du travail ? Les clandestins. Qui éduque mal ses enfants ? Les clandestins.

Nous pourrons ainsi expliquer sereinement que non, ce ne sont pas les baisses des cotisations patronales qui assèchent les finances des systèmes de protections sociales. Nous pourrons raconter que nous autres grands patrons sous-traitons certes à des petites entreprises que nous soumettons à une mise en conccurrence effrénée et qui pour garder la tête hors de l'eau, tentent de casser les prix et donc embauchent au noir et sans aucune protection sociale, mais que non, ce n'est pas nous qui embauchons ces ouvriers sur lesquels repose en partie l'entreprise de démolition sociale que nous sommes en train de mener. Nous pourrons faire la morale aux familles en grande difficulté sociale et financière et les montrer du doigt en les accusant de ne pas savoir tenir leurs enfants et au passage finir de traîner dans la boue l'Education Nationale: alors, tout le monde oubliera les coupes sèches dans les budgets des associations qui créaient (quelle horreur !) du lien social solide, personne ne se souviendra du temps où les profs essayaient de donner des outils de compréhesion critique du monde à leurs élèves, et les termes mêmes d'éducateurs spécialisés disparaitront du langage courant.

Et alors nous aurons gagné, nous aurons ainsi des boucs émissaires tout désignés ! De plus, les enfants de ces immigrés, scandalisés du traitement qui leur est fait à eux et à leurs parents, se manifesteront de façon de plus en plus violent et agressive puisque on ne continuera à leur donner comme interlocuteurs que policiers, juges et CRS. Peut-on imaginer rideau de fumée plus efficace pour masquer le travail de sape que nous faisons pendant ce temps ?

Aidez-nous à financer plus de bateau pour traverser Gilbraltar

Ministère du travail défiscalisé, des relations sociales pourries

et de la non solidarité

127, rue de Grenelle

75007 Paris

Tel: 01-44-38-38-38

CCP: 0126721B 7856R8 H45

TRANSFORMONS LES CITOYENS

EN

CLANDESTINS !

samedi 1 décembre 2007

Changeons la priorité des ronds-points !

Changeons la priorité des ronds-points !

Avez-vous remarqué que dans les rond-points, la priorité est à gauche ? Ne sous-estimons pas l'impact psychologique d'une telle règle de la circulation ! Les conducteurs risquent en effet d'intégrer le fait que la gauche pourrait parfois primer sur la droite. Imaginez quelques instant un père de famille expliquant à son fils que "ceux qui arrivent de la droite doivent laisser passer ceux qui arrivent de la gauche", c'est presque du lavage de cerveau en faveur d'un syndicat de dangereux extrémistes néo-bolcheviques ! imaginez le choc pour nos enfant à nous, sommés d'obéir à une telle règle qui remet en cause tout un patrimoine culturel si difficilement acquis.

Que les choses soient claires: la droite ne doit jamais laisser passer la gauche !

Il faut donc immédiatement refaire le Code de la Route: l'impact pour nous sera autant moral (quel bonheur de n'avoir même plus besoin de jeter le moindre regard sur la gauche !) et financier: la relance économique du pays sera enfin rendue possible par l'immense marché des panneaux routiers, voire de la refection totale des ronds-points. Nous pourrions même cesser la dégradation de nos paysages, enlaidies de ces soit-disant oeuves d'art que l'on rencontre trop frequemment aux giratoires: mettons une statue de notre si grand Nicolas au centre de chaque intersection !

Participez à notre grand mouvement

"Laissez passer la droite"

Ministère de l'Intérieur

Place Beaux Veaux

75008 Paris

Tel: 01-40-07-60-60

PRIORITÉ AUX PROFITEURS

Pour le maintien des bons régimes spéciaux

Pourquoi nos députés, sénateurs, ministres ont-ils droit à des régimes spéciaux ?

La réponse est bien naturellement évidente: parce qu'ils prennent des risques. En effet, un député et un sénateur mettent leur place en jeu à chaque élection, les ministres sont à la merci d'un changement ministériel. Les conséquences financières peuvent alors être dramatiques pour ces personnes habituées à avoir un certain niveau de vie: les logements et voitures de fonction peuvent se voir supprimés, même si, heureusement, ce n'est pas toujours le cas. Il leur devient difficile de prendre leurs repas à la modeste cantine du Parlement.

Les régimes spéciaux qui leurs sont attribués répondent à deux préoccupations principales. La première est le juste soucis du maintien de leur niveau de vie, indispensable pour les dégager de tout soucis matériel lié à leur quotidien, et ceci, afin de leur permettre de continuer à travailler à la déconstruction du tissu social afin d'en tirer le maximum de revenus. La seconde raison du maintien de ces régimes est la conscience de la nécessité d'injecter un minimum de liquidités dans le système afin de le maintenir à flot. Ceci se fait par le paiement des salaires des personnels engagés à domicile. A cette indication d'ordre économique s'ajoute le plaisir de pouvoir continuer à faire vivre des familles entières, celles de nos employés de maison: même s'ils ne le savent pas, nous les aimons et sommes soucieux de leur devenir.

Cotisons pour nos députés, il travaillent pour nous:

Assemblée nationale

126, rue de l'Université

75 355 Paris 07 SP

Tel: 01 40 63 50 00

CCP: 18475GJ 78562 B78U

NON AUX PRIVILÈGES DES AUTRES !

OUI AUX NÔTRES !

Petite devinette

Qu'est-ce qui arrive par l'eau et pour ensuite jouer les filles de l'air ?

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Les immigrés clandestins: ils arrivent en bateau et repartent en charter !